Farfouillage...
-
Titre : Quand j'étais drôle Auteur : Karine Tuil Éditions Grasset, 2005 (315 pages) À la question : "Quel pourrait être l&...
-
PREMIERE LECTURE DU READ-A-THON CHALLENGE TERMINEE LE 26 JUILLET A 23:46 Titre : Danse Macabre ( Night Shift ) Auteur : Stephen ...
-
Petite critique littéraire Aujourd'hui : Insomnie de Stephen King "A cause de ÇA , vous aviez passé de longues nui...
lundi 17 août 2015
Georgia est une chanson
Georgia de Julien Delmaire
Paru en Août 2013
Chez Grasset
17 euros
Georgia est une chanson.
Georgia est une jeune femme perdue.
Georgia est un roman d'amour : deux êtres à la dérive se rencontrent, se racontent, dans une parenthèse en clair-obscure, au cœur de la ville, ici et maintenant.
Venance écoute, Georgia parle, et de sa voix jaillissent des paysages. L'enfance résonne avec les derniers accords de Joy Division.
« La vie de Georgia commence à peine, que déjà les heures épuisent le sablier. Le bluesman reprend son souffle. La chanson passe de bouche en bouche. L'amour, l'amour nous déchirera à nouveau. »
Drôle de façon dont j'en suis venue à lire Georgia, assise dans mon lit plein de sable de l'Océan, dans le camps CCAS d'Anglet il n'y a vraiment pas si longtemps que ça. Dans le cadre des rencontres culturelles organisées par les camps, l'auteur et slameur Julien Delmaire a été invité à une "conférence" de une heure et lorsque ce livre me tombe quasiment entre les mains, j'ai les yeux qui brillent de la perspective d'une nouvelle lecture totalement inconnue.
Vous mentirez si vous me disiez que le résumé au dos ne donne pas envie. J'ai de suite eu envie de rentrer dans la vie de cette jeune femme, de cette chanson, de ce roman d'amour si poétique, et la découverte faite me donne envie de le lire et de le relire encore et encore. De la part d'un slameur, je m'attendais presque à un bouquin en vers avec des alexandrins et tout. Mais ce que m'a caché ce livre, ce sont des phrases magnifiques qui sonnent comme des chansons et vous trottent dans la tête pour des journées entières. Les longs passages où Georgia raconte, les autres, plus crus, où Venance tente de vivre un peu, voir un peu mieux.
L'atmosphère me rappelle les chansons de Fauve, Meurtres pour Rédemption de Giébel, aussi. Un truc tellement sombre que ça en donne le tournis. Mais en parallèle une sorte d'espoir qui ressort par piques de couleurs, des notes de musique qui pointent la surface de l'eau. C'est un énorme coup de cœur (Noémie, c'est ça que tu dois lire) et je n'ai qu'une seule chose à dire : lisez ça, c'est bien. (x
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire