Farfouillage...

dimanche 3 mai 2015

Le problème des vide-greniers

Alors que je pensais tenir ma PAL à peu près en main... Voilà que ma mère me propose un grand vide-grenier. Mfhouffkljrwè, oké. Pourquoi pas ? Allez, faisons-nous plaisir ! Et puis au final...



BON je crois que je détiens un record personnel là. Tant pis hein, ça a pas coûté cher en plus ! (x Mais ça agrandit (pour ne pas dire que ça fait complètement éclater) ma PAL du coup. Mais voilà un aperçu de mes acquisitions :


 

Mooon Dieu ce poste est un vrai bordel. Comme ma
chambre d'ailleurs ! Il faut que je la range... /x
Si vous avez des avis, que vous ave lu ces livres ou
tout autre chose, n'hésitez pas à laisser un commentaire !
(;
 
 

vendredi 1 mai 2015

Le Maître des illusions de Donna Tartt

/!\ Coup de coeur /!\
 

<< Je suppose qu'à un moment de ma vie, j'aurais pu avoir bien d'autres histoires en réserve, mais maintenant il n'y en a plus qu'une.

C'est la seule histoire que je serai jamais capable de raconter. En décrochant une bourse à l'université de Hampden, dans le Vermont, Richard Papen ne laisse pas grand chose derrière lui : la Californie, qui lui déplaît ; son adolescence, faite de souvenirs incolores ; et ses parents, avec qui il ne s'entend pas.

Hampden est une porte de sortie inespérée, l'opportunité de vivre une nouvelle vie. Passées quelques semaines, il est bientôt attiré par un professeur atypique, Julian Morrow, esthète capricieux qui enseigne les lettres classiques à cinq étudiants apparemment très liés.

Contre l'avis de ses professeurs, il tente de s'introduire dans le groupe de ces jeunes gens marginaux sur qui courent les plus folles rumeurs. Et il est loin d'imaginer ce que lui coûtera sa curiosité. Le monde de Donna Tartt est pragmatique, froidement réel. >>


<< D'une plume précieuse et nette, chirurgicale, elle part à la recherche de notre part de perversité et creuse en profondeur.

L'écrivain américain livre dans ce premier roman une intrigue surprenante, aux rebondissements inattendus qui laisse entrevoir qu'elle a beaucoup de talent. Trop sûrement pour ceux qui ont le sommeil léger. - Hector Chavez >>


<< Les choses terribles et sanglantes sont parfois les plus belles. C’est une idée très grecque, et très profonde. La beauté c’est la terreur. Ce que nous appelons beau nous fait frémir. Et que pouvait-il y avoir de plus terrifiant et de plus beau, pour des âmes comme celles des Grecs ou les nôtres, que de perdre tout contrôle ? Rejeter un instant les chaînes de l’existence, briser l’accident de notre être mortel ? [...] Si nos âmes sont assez fortes, nous pouvons déchirer le voile et regarder en face cette beauté nue et terrible ; que Dieu nous consume, nous dévore, détache nos os de notre corps. Et nous recrache, nés à nouveau. >>

J'ai lu il y a quelques temps Le Chardonneret de Donna Tartt. C'a été une véritable révélation. Cette auteur est un spécimen hors normes. Dès les premières pages, j'ai été subjuguée par sa plume très précise, cinématographique et poétique (par moments, hein).
 
Le Maître des illusions est le premier roman qu'elle a écrit. J'avais attendu une petite baisse de niveau (quand même, écrit en 1994 il me semble) mais aucunement. J'ai retrouvé les même expressions, la même écriture qui m'avait conquise, les mêmes personnages attendrissants, attachants, auxquels on s'associe avec une facilité déconcertante.
 
Ce roman, c'est l'histoire banale de Richard, Californien d'une vingtaine d'années qui s'inscrit à une université dans le Vermont. Là-bas, il demande à étudier le grec, comme il le faisait depuis deux ans, mais on lui annonce que le professeur qui l'enseigne, Julian, a des attentes particulières de ses élèves et par conséquent n'a que cinq élèves dans sa classe.
 
Parmi ces cinq, que Richard observa pendant des semaines à la dérobée, les enviant inconsciemment, Henry, jeune homme inébranlable, cultivé et intelligent, Francis, hypocondriaque et un peu nerveux, les jumeaux Camilla et Charles, orphelins et très proches, et Edmund, dit Bunny, sans gène et sympathique. Tous cinq sont à part des autres étudiants, en petite comité intime et fascinante.
 
J'ai dévoré les 700 pages à toute vitesse, fascinée par l'horreur dissimulée sous les sages apparences. En vérité, je n'ai pas réussi à lâcher ce livre des yeux pendant les trois jours qu'il m'a fallu pour me lire. J'étais totalement sous le charme de ces six étudiants (aaah, j'ai du mal à ne pas révéler l'histoire en écrivant ça...) et je le suis d'ailleurs encore, horrifiée par la fin chaotique et terrifiante.
 
Ca a vraiment été un énorme coup de cœur, pour le livre autant que pour l'auteur. Sa plume est extraordinaire, descriptive à souhait, et la narration à la première personne nous emprunt totalement des pensées et de la personnalité de Richard. Les personnages sont très recherchés, ont une profondeur très agréable et trop rare à mon goût, et on s'attache à tous les personnages, sans distinction.
 
J'ai vraiment adoré, plus que les autres, Richard, bien entendu, parce que c'est le corps que nous habitons tout au long de la lecture, et parce que sa réflexion et ses actes me fascinaient. J'ai aussi admiré Henry pour son sang-froid à toute épreuve, ainsi que la douleur déguisée en fausse joie enfantine de Camilla.
 
J'ai du mal à passer à un autre livre. Très franchement, j'ai une envie dérangeante de le relire encore et encore, et ce que j'ai lu de suite après m'a paru plutôt fade et triste... ^^ Mais haut les cœurs, et plongeons-nous dans Le premier jour de Marc Levy pour changer d'air !