Farfouillage...

mercredi 27 juillet 2016

Danse Macabre, ou quand l'imaginaire d'un auteur part un peu trop loin

PREMIERE LECTURE DU READ-A-THON CHALLENGE TERMINEE LE 26 JUILLET A 23:46


Titre : Danse Macabre (Night Shift)
Auteur : Stephen King

Editions William, 1980, 411 pages

Ce recueil de nouvelles regorge d'inventions et de violence. Le fantastique et l'horreur surgissent au détour des réalités les plus familières. Ainsi...
Quand un tueur à gages rentre de voyage, mission accomplie, et qu'il découvre dans un colie arrivé en son absence des soldats de plomb, il a envie de sourire, non ? Il aurait tort...
Quand des camions mènent un train d'enfer sur le parking de votre motel et vous assiègent, n'y a-t-il pas de quoi devenir fou ? Surtout quand on s'aperçoit qu'il s'agit de camions sans chauffeur...


J'en aurais mis du temps pour le finir, celui-là. Il faut dire qu'avec tous ces morts (moyenne de six par pages je crois) c'est pas facile de continuer sur une lignée optimiste. (':
Le maître incontesté de l'horreur toujours fidèle à lui-même, toutes ces nouvelles se lisent facilement et débordent de suspense avec des chutes toujours plus improbables les unes que les autres. J'avoue avoir sauté sur ce challenge quand j'ai vu que ma panne de lecture allait durer longtemps après que j'ai lu Le Maître des Illusions une deuxième fois et que la fin m'a plongé dans une tristesse infinie. Cette lecture-ci, avec ses giclées de sang et sa marque bien particulière, m'a tout à fait sortie de là. Comment résister à lire une nouvelle de plus ? Et une autre ? Et encore une autre ?
Si j'ai mis du temps à le boucler, c'est surtout la faute à mon chat qui a passé toutes mes séances de lecture couché sur moi/me mordant les cheveux/les pieds/le ruban qui me sert de marque page.

Mais c'est pas grave, je lui pardonne. En tout cas, grand bien me fasse l'idée de lire près d'une piscine sous l'(écrasant) soleil du Sud-Ouest. J'avais oublié à quel point Stephen King est intéressant : d'abord dans ses avant-propos et dès qu'il parle d'écriture, ensuite quand il met en scène des personnages dans l'enfance. En effet, dans ce beau méli-mélo d'histoires plus intéressantes les unes que les autres, certaines relèvent du pur géni, alors que d'autres sont aussi moyennes qu'une intrigue de Guillaume Musso (je pense notamment à celle avec ces camions tueurs).

L'une d'elles, nommée "Le Croque-Mitaine", conte le récit d'un homme chez son psy, qui raconte la mort de ses trois enfants, les uns après les autres, en pleine nuit. Le coupable ? Le Croque Mitaine qui dormait dans les placards. Une peur enfantine terriblement oppressante et une chute très bien trouvée.
Ou une autre, très courte mais terriblement efficace, nommée "L'homme qui aimait les fleurs", qui de mon point de vue frise le génie.

Un fait que j'adore quand je lis du Stephen King, aussi, c'est la manie qu'il a de mettre en scène des personnages qu'on a déjà rencontrer dans un autre de ses bouquins. Le lieu de l'action avec la ville de Derry dans le Maine ou le personnage du barman Henry dans ce recueil de nouvelles. En bref, ce fut une lecture très satisfaisante avec plus d'histoires réussies que de peu exceptionnelles.

Bon, moi je retourne à ma lecture du moment, Alex, et je dois dire que c'est pour l'instant assez intéressant !

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