Farfouillage...

vendredi 29 juillet 2016

Alex (ou Léa, Julia, Emma, ça dépend hein)


Titre : Alex
Auteur : Pierre Lemaître

Editions Albin Michel, 2011 (396 pages)

Qui connaît vraiment Alex ?
Elle est belle. Excitante.
Est-ce pour cela qu'on l'a enlevée, séquestrée et livrée à l'inimaginable ? Mais quand le commissaire Verhoeven découvre enfin sa prison, Alex a disparu.
Alex, plus intelligente que son bourreau. Alex qui ne pardonne rien, qui n'oublie rien ni personne.
Un thriller glaçant qui jongle avec les codes de la folie meurtrière, une mécanique diabolique et imprévisible où l'on retrouve le talent de l'auteur de Robe de marié.


Deuxième lecture du French Read-a-Thon Challenge, et une relique de la PAL qu'il fait bon de refermer ! Et une bonne lecture, en plus de cela. Ce livre compte de très nombreux points positifs qui l'élèvent plus haut que les autres thrillers que l'on peut trouver. C'est le style thriller à la française, style dans lequel je baigne depuis mon entrée au collège et que j'ai peu à peu délaissé pour lire d'autres choses, mais ça fait un bien fou quand on retrouve l'atmosphère particulier que savent instaurer ces auteurs (du genre ce M. Lemaître ou même Karine Giébel).

Parmi ce flot de points positifs qui m'ont fait tant apprécier ce bouquin, il y a les personnages. Camille, le commissaire au physique atypique (1 mètre 45, veuf et qui vit avec son chat Doudouche, seul) et au caractère explosif, sa détresse émotionnelle quand au décès de sa femme (morte après avoir été kidnappée, le même début de scénario que l'enquête du roman). Son supérieur l'ayant mis sur l'enquête, il doit braver ses faiblesses et voir plus loin que sa douleur pour résoudre la disparition de cette jeune fille. Ensuite, Alex. Belle femme de trente ans que j'ai eu un mal fou à cerner. En fait, par dessus de tous ces personnages plane une importante aura de mystère très agréable. Ils sont très vivants et agréablement surprenants.

J'ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Louis, un des flics sur l'enquête et ami de Camille. DU genre très, très riche, et qui pourtant a passé sa vie à faire des études dans tous les sens pour au final devenir cet homme élégant, cultivé et calme qu'il est aujourd'hui. Son sens du détail m'a beaucoup plu, ainsi que le fait qu'il sache à quel moment se taire et à quel autre parler (qualité que bon nombre de personnes seraient bien gentilles de cultiver). En bref, j'ai apprécié ce personnage, bien que très secondaire.

Deux petits bémols se glissent dans toute cette réjouissance : Alex, qui m'a surprise quand à son sang froid lorsque qu'elle fait ce qu'elle a à faire (lisez le et vous saurez) alors qu'elle est sensé être animée par une vengeance sans borne. Et finalement le dénouement de l'enquête, la partie finale du livre un peu longue et peu agréable à lire, un peu trop prévisible, une fin en demi cadence peu satisfaisante. C'est, je trouve, vraiment dommage.



Ah oui ! Et j'ai lu La vie c'est bien le cynisme c'est mieux par ce chez Odieux Connard, son deuxième bouquin rempli d'humour noir et de cynisme (et j'aime ça !).

Titre : La vie c'est bien, le cynisme c'est mieux
Auteur : L'Odieux Connard

Les éditions du Seuil, mai 2016 (259 pages)

Au programme, des sujets obscures comme la politique (voir : Déchiffrer la couverture d'un livre politique), du cinéma (voir : test : pourriez-vous être scénariste à Hollywood ?), des conseils d'éducation pour vos enfants (voir : Que sont-ils devenus ? Les héros pour enfants) et bien d'autres choses palpitantes. Quoi de mieux à lire pendant l'été et briller en société ?

Et devine quoi ? Ce ne sont que des inédits ! Bigre, est-ce seulement croyable ? Toujours prêt à me surprendre, ce brave M. Connard.

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