Farfouillage...

dimanche 28 juin 2015

Le Petit Copain, ou Le Livre le Plus Frustrant De L'Univers de la main de Donna Tartt

Le Petit Copain de Donna Tartt
Mon cœur saigne absurdement et horriblement fort. Donna Tartt, j'ai fini tes trois livres. Ma vie s'écroule. J'aurais sûrement 23 (23 !!) ans quand tu sortiras ton prochain livre. Du coup, je me roule en boule sous mon lit jusqu'à 2024 c'est mort.

Ce livre... C'est de la main de Satan, y'a pas d'autres explications ! C'est malsain une... Une fin comme... [SPOILER]

Evitons les spoiler, j'aimerais qu'une quantité assez conséquente de personnes lisent ce bouquin.

 L'histoire ? C'est celle de la famille Cleve, déchirée par le meurtre du petit Robin, la jour de la fête des mères. Un crime non élucidé qui hantera tous les membres de la famille. Une dizaine d'années plus tard, Harriet, la petite dernière, bébé lorsque Robin meure, décide de retrouver l'assassin et de lui faire payer son crime. Aidée de son ami Hely, les deux enfants vont quitter leur univers de jeu pour se retrouver dans un monde beaucoup plus effrayant : le monde des adultes.

Ce qui est incroyable, c'est que l'enquête est presque superficielle. Par moment, c'était le zappage complet. Pourquoi je lis ça déjà ? 'Sais plus, tant pis. Et pourtant, impossible de le lâcher des yeux ! Une critique au dos du livre dit :

"Une fresque à la Faulkner. Chaleur et poussière, bruit et fureur, tout y est, dans les méandres d'une écriture presque hypnotique. Vaudeville, tragédie, thriller, Donna Tartt mêle tous les registres au fil d'un suspense qui va crescendo."

                                                                                         - André Clavel - L'express

Non mais sérieux. Je me suis pas ennuyée une seconde. Ces histoires de dealers, de serpents, de prêcheurs (ces fourbes), d'apnée toute la journée dans la piscine municipale... C'est riche, tellement riche que ça donne le tournis. De looongues descriptions comme je les adore, des images et des métaphores, des personnages profonds, détestables, des embrouillements incroyables entre le rêve et la réalité.

Tout est dit. Je ne vais pas m'attarder des plombes sur les qualités indéfinissables de ce livre, seulement pour faire remarquer à l'auteur que ce n'est pas très correct de faire souffrir ses personnages (et ses lecteurs, la fin m'a arraché un bout d'âme, sérieux) de la sorte. C'est pas cool.
Je vais plutôt vous parler d'un personnage coup de cœur durant cette lecture... (Roulements de tambour pour le personnage le moins susceptible de retenir mon affection...) Danny !

Danny Ratliff. Holala. Que je l'aime. Sans aucune raison, je le trouve tellement touchant ! (x Voilà une description qu'on peut trouver dans les premières (centaines de) pages.

"Ce n'était pas Catfish [lol] qui parlait, mais l'autre : un type sous-alimenté, les ongles rongés, l'air coriace. Il semblait à peine sortir de l'adolescence, ni très grand ni très propre, les pommettes saillantes et une chevelure tombante de hippie avec une raie au milieu, mais son allure débraillée, son détachement glacial évoquaient une star de rock : et il se tenait très droit, comme s'il avait été un personnage important, ce qu'il n'était pas, de toute évidence."

Description peu flatteuse. Mais je l'aime quand même.
Que dire d'autre ? Que j'essaie de trouver l'adresse de l'auteur pour me plaindre d'un certain nombre de chose ? Que c'est un livre à deux doigts du coup de cœur (désolé, mais cette fin...) ? Que : lisez ça, c'est bien ? Ca rend plus beau ? Plus grand et plus viril ? À vous de voir, moi j'dis ça, j'dis rien.
Non sérieux, désolé mais un dénouement comme ça c'est pas possible. Si elle me raconte pas toute la fin de l'histoire par mail je l'écris moi-même. Non mais.
J'ai bien peur qu'après ça les histoires de Dan Brown me semblent bien fades.

2 commentaires:

  1. Crois-tu sincèrement que si tu venais à dialoguer avec Donna Tartt, ce serai pour lui infliger quelconque reproche ? Après....je dis sa.... Je dis rien...

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